Lettre à l'enfant
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Lettre à l'enfant
Je n'ai pas choisi, tu sais. Je n'avais rien prévu à l'avance. Surtout pas ça. Oserais-je prétendre te demander pardon ? Ma médiocrité est telle que je voudrais n'en plus respirer, mais le courage me manque. Je voudrais que tu me comprennes, mais comment faire comprendre à un enfant ?
J'avais déjà ton prénom, en tête, peu importe le sexe, et désormais, ces deux prénoms me hantent. Je ne sais même pas lequel tu aurais porté. Mais, l'un ou l'autre, cela m'était égal, tant que tu étais là. Et maintenant que tu n'es plus là, je ressens ton absence plus que ta présence d'il y a peu. As-tu déjà eu le temps de ressentir ? Si jeune. Si présent, sans pour autant être là. Je regrette, tu sais. Mais quelle vie aurais-je eue à t'offrir ?
Tu as un père. Il ne m'a pas forcée, alors ne lui en veux pas, je t'en prie. J'avais mon libre arbitre, et il me suivait. Je l'ai fait pour toi, crois-moi. Je ne peux pas dire que je voulais ton bonheur, puisque celui-ci n'existe pas. Quant au mien, il est fortement compromis. Mais ce n'est pas à toi de me plaindre. Et ton père, pourquoi reste-t-il si indifférent ? C'est comme si son monde n'avait pas changé, alors que le nôtre, le tien, le mien, sont bien trop modifiés pour retourner en arrière. J'ai rêvé de nous, de toi surtout, et de notre "avenir". Mais qu'est-ce que l'avenir, sans toi, et où est-il, l'avenir ?
Je ne sais pas où tu es, toi. Qu'ont-ils fait de toi ? Je regretterai toute ma vie, tu sais. Sans pour antant m'excuser, je te demande pardon, juste par principe.
Mais j'ai avorté.
Petite nouvelle qui ne sert à rien, et que je trouve d'une médiocrité desoeuvrante.
J'avais déjà ton prénom, en tête, peu importe le sexe, et désormais, ces deux prénoms me hantent. Je ne sais même pas lequel tu aurais porté. Mais, l'un ou l'autre, cela m'était égal, tant que tu étais là. Et maintenant que tu n'es plus là, je ressens ton absence plus que ta présence d'il y a peu. As-tu déjà eu le temps de ressentir ? Si jeune. Si présent, sans pour autant être là. Je regrette, tu sais. Mais quelle vie aurais-je eue à t'offrir ?
Tu as un père. Il ne m'a pas forcée, alors ne lui en veux pas, je t'en prie. J'avais mon libre arbitre, et il me suivait. Je l'ai fait pour toi, crois-moi. Je ne peux pas dire que je voulais ton bonheur, puisque celui-ci n'existe pas. Quant au mien, il est fortement compromis. Mais ce n'est pas à toi de me plaindre. Et ton père, pourquoi reste-t-il si indifférent ? C'est comme si son monde n'avait pas changé, alors que le nôtre, le tien, le mien, sont bien trop modifiés pour retourner en arrière. J'ai rêvé de nous, de toi surtout, et de notre "avenir". Mais qu'est-ce que l'avenir, sans toi, et où est-il, l'avenir ?
Je ne sais pas où tu es, toi. Qu'ont-ils fait de toi ? Je regretterai toute ma vie, tu sais. Sans pour antant m'excuser, je te demande pardon, juste par principe.
Mais j'ai avorté.
Petite nouvelle qui ne sert à rien, et que je trouve d'une médiocrité desoeuvrante.
Re: Lettre à l'enfant
OOO c'est triste !
T'es comme moi, toi, tu fais que des nouvelles tristes ! lol
Mais même si toi tu n'aimes pas, moi j'aime beaucoup !
Court et concis, plein d'émotion, et sachant que tu l'as écrit dans un accès d'inspiration... ^^
Z'en veux encore !!!!
T'es comme moi, toi, tu fais que des nouvelles tristes ! lol
Mais même si toi tu n'aimes pas, moi j'aime beaucoup !
Court et concis, plein d'émotion, et sachant que tu l'as écrit dans un accès d'inspiration... ^^
Z'en veux encore !!!!
Milie- Correctrice
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Age : 31
Date d'inscription : 02/06/2008
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